Mot de la Présidente



 

Art Contemporain au Metz Roblin a exposé cette année, du 30 juillet au 15 août en 2022, après 3 années d’interruption, Bruno Clognier artiste peintre, plasticien.

L’ensemble de ses toiles sont réalisées sur le motif. Les lieux choisis sont plutôt des arbres, des chemins, des frondaisons avec peu de repères de civilisation. Il travaille beaucoup sur la profondeur de champ et ouvre au maximum l’horizontalité, qui est accentuée par le choix de travailler ses toiles en diptyque ou triptyque.

Lorsqu’il ne peint pas, l’artiste Bruno Clognier est fort occupé tout au long de l’année avec l’animation d’ateliers de découvertes et de perfectionnements de l’art de la peinture.

Il a animé un atelier de création collective ouvert à tous, « jeux de sable », les 30 et 31 juillet au Metz Roblin.

 

 

Françoise Russo-Marie
Présidente de l`ACOMER

 




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Les expositions


metz roblin (sml)Chaque année, l`artiste invité fait don à l`association de l`œuvre qu`il a réalisé avec les visiteurs!

Cette collection n`est pas destinée à rester statique: née d`une rencontre entre un artiste contemporain et le public du Morvan, elle devra partir à la rencontre des habitants du massif, par le biais de prêts, d`expositions itinérantes...

Institution, collectivité ou association, vous désirez accueillir une œuvre de notre collection, alors contactez-nous!


SUR LES TRACES DE RICO


Aout 2005:"SUR LES TRACES DE RICO" : Chorégraphie de Jean Gaudin, Land Art de Christophe et Sophie

Comme échappé d'un poème de Pessoa ou d'un film muet de Chaplin, Rico a erré durant ces deux jours, au sein du Meix Roblin, oscillant entre intense liberté et émouvante fragilité.

Venant de nulle part, disparaissant tout aussi mystérieusement, entraînant dans son sillage les visiteurs à travers les prés alentour, le chorégraphe Jean Gaudin / Rico a joué avec les espaces de l'ancienne ferme, le paysage et les gens.

Les Plasticiens Sophie et Christophe Dumont ont ensuite proposé aux visiteurs de fixer les parcours volatiles de Rico au moyen de jalons de plastique vivement colorés qu'ils utilisent dorénavant dans les installations en plein air. Le rouge, le blanc, l'orange de ces pointillés se détachant sur la verdure des prés a matérialisé des traces qui ont ensuite pu être photographiées. Les mots écrits par le public, à la suite de la chorégraphie fluide et déstabilisante de Rico, constituent également un matériau à ré-exploiter l'an prochain.


Jean Gaudin

Parcours de l'artiste: site de la compagnie Jean Gaudin

Chorégraphe, Interprète et Chef de troupe

Passionné très tôt par le mouvement - du rugby à la danse, il n'y a qu'un pas - Jean Gaudin commence à 17 ans une formation de danseur avec Bidat-Dillière, Solange et Jean Golovine. A 19 ans, il entre à l'école Mudra fondée par Maurice Béjart à Bruxelles. Quatre ans plus tard, il poursuit sa formation auprès de Carolyn Carlson et de Peter Goss. Il sera interprète dans la compagnie de ce dernier de 1976 à 1981. Dans le même temps, il présente en 1978 sa première création chorégraphique à Bagnolet et décide de créer sa compagnie l'année suivante.

Dès ses premières pièces, deux lignes marquent son travail : l'attrait des lieux hors normes (le terrain vague et l'usine de Pali-Kao, la plâtrerie de Rosny-sous-Bois, les Aliscamps d'Arles, le studio 77, la Fondation Cartier et le cirque de Reims) et la volonté de raconter les êtres humains, avec un humour, teinté de gravité, qui ne se dément pas avec le temps.

Il est invité par de nombreux ballets (Association Diagonale de Rome, Ballet de l'Opéra de Liège, Ballets Cullberg, Ballets du Rhin, Laban Center) et lieux de création (Danse à Lille, Théâtre Garonne de Toulouse, IDDAC de Saint-Médard en Jalles, Maison de la Culture - scène nationale d'Amiens, CNAT - scène nationale de Reims, Auditorium de Dijon).

Son travail de chorégraphe l'amène aussi à favoriser les échanges entre langages artistiques : il coopère étroitement avec des musiciens, des orchestres, comme Ars Nova, des compositeurs, dont Michel Musseau depuis 1993 ; il développe un autre regard sur ces spectacles par le biais de vidéos-danse réalisées avec Marc Guérini; et il participe à des créations dramatiques ou lyriques : Un Mois à la campagne (1995), L'Eveil du printemps (1997), Yvonne, Princesse de Bourgogne (1998), mises en scène par Yves Beaumesne, et Samson (1999), opéra mis en scène par Jean Lacornerie et dirigé par Ton Koopman.

A ce jour, Jean Gaudin a chorégraphié plus d'une vingtaine de spectacles dont Thérèse et Bernard (1980), Sous-couches (1981), A Mia zia (1982), Les Autruches (1983), Summum Tempus (1984), L'Ascète de San Clémente et la vierge Marie (1986), Les Falaises d'Esnandes (1987), Ecarlate (1988), Conversations Nocturnes (1989), La Tentation (1990), La Dame aux camélias (1991), Les Paupières rebelles (1993), Mandragore (1994), Mandragore, Mandragore ! (1995), Narcissus (1997), L'Ingénu (1997), La Discrète (1998), La Tentation, Les Paupières rebelles et Ecarlate (recréations 1999), In Vivo (2000), Soirée Privée ! (2001) et Créatures (2002).

En 1999, Jean Gaudin a repris, pour le XXe anniversaire de sa compagnie, trois pièces de son répertoire : La Tentation, un solo dont il est l'interprète, Les Paupières rebelles, marathon de danse de six danseurs mené par sept musiciens et un comédien, et Ecarlate, pièce pour cinq danseurs, avec une soprano, un pianiste et un ch?ur. En 2000, il a créé In Vivo, une pièce pour trois danseurs qui réconcilie avec la mort et met en scène l'ivresse de la vie.

Lors de la rentrée 2001, dans le cadre des Iles de Danses organisées par l'IFOB - Conseil régional d'Ile-de-France, la compagnie a présenté quatre spectacles : Narcissus, In Vivo, Soirée Privée ! et La Tentation pour onze représentations, dans six villes franciliennes.

En 2002, Jean Gaudin a chorégraphié une nouvelle pièce, Créatures. Un jeu imaginé pour cinq danseurs, comme un défilé extravagant, qui dit le désordre des passions, les difficultés du monde, et la nécessité d'aimer. La pièce tournera durant la saison 2002-2003, en France et à l'étranger. De même pour Les Autruches. La particularité de ce spectacle est qu'il a été créé en 1983, re-créé en 1993 et repris, cette saison, vingt ans après. D'une part pour revisiter une pièce de jeunesse, qui contenait en germes toutes les caractéristiques constitutives du travail de Jean Gaudin. D'autre part pour tenter l'aventure de réunir, à une exception près, l'équipe d'origine : Charles Cré-Ange, Danièle Cohen, Bruno Dizien et Jean Gaudin. Sensiblement transformés les uns et les autres, ils vont se frotter à une écriture préexistante, confronter le "livret" originel à la matière vivante, humaine qu'ils sont, et intégrer une nouvelle partenaire. Dialogue des générations, des personnalités et des styles qui fera apparaître une ?uvre en train de renaître.

Le projet de Jean Gaudin a toujours manifesté le souci de la relation au public. En 1988 et 1989, Jean Gaudin concrétise à Lille une des premières résidences chorégraphiques en région. Depuis, la compagnie a mené de nombreuses résidences-mission ou de création, au Théâtre Garonne de Toulouse (1991), à l'IDDAC de Saint-Médard en Jalles (1992-1993), à la Maison de la Culture d'Amiens (1993-1997), en Champagne-Ardenne (1999-2000), dans l'Yonne (1999-2001) et la Côte d'Or (2000-2002).

Pédagogue réputé, il intervient sur de nombreux territoires, auprès des publics les plus variés, professionnels et amateurs. Gardant toujours à l'esprit un profond désir d'échange et de transmission, il a recréé Les Paupières rebelles avec vingt élèves danseurs et musiciens de la Korean National University of Arts School of Dance de Séoul ; quatre représentations ont eut lieu fin mai 2001 à Séoul. Il intervient également au Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne en qualité d'enseignant référant de la promotion. Enfin, avec lui, c'est toute une équipe qui met son savoir-faire au service des projets : danseurs, scénographe, compositeur, éclairagiste, costumière, directeur technique... constituent une équipe de création, un groupe cohérent ou chacun peut contribuer aux actions de sensibilisation et de formation.

Depuis 2001, la compagnie est installée à Nanterre. Elle s'y implante durablement pour y poursuivre son travail de création et d'action culturelle. De nombreuses actions sont conduites en partenariat avec le Service du développement culturel, le Conservatoire et la Maison de la musique de Nanterre, le Conseil Général, l'ARIAM Ile-de-France, les théâtres et les services culturels des villes de Puteaux, Colombes, Villeneuve-la-Garenne, Antony...

Par ailleurs, dans le cadre d'une convention qui lie l'université, la DRAC et la compagnie, celle-ci est en résidence pour une durée de quatre ans à l'Université Paris X Nanterre, qui dispose d'un vaste théâtre de 500 places, le Théâtre Bernard-Marie Koltès. La compagnie travaille en collaboration avec le Service des affaires culturelles, l'UFR des sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) et d'autres départements de l'Université, comme celui des Arts du spectacle ou de sociologie, ainsi qu'avec le service de la formation continue. Cette résidence porte sur la diffusion, la création et la recherche. Elle a débuté à la rentrée 2001 : deux représentations de Narcissus, dans le cadre des Iles de Danses 2001, des Impromptus chorégraphiques, la création et quatre représentations de Créatures, des stages et des conférences ont jusqu'à présent marqué la présence des danseurs sur le campus.

Pour l'année scolaire 2002-2003, sont prévus des rendez-vous réguliers, un lundi par mois, avec les étudiants et l'ensemble du personnel. Ces ateliers, à la fois pratiques et théoriques, aborderont aussi bien l'improvisation chorégraphique que l'économie de la danse ou l'histoire du spectacle. En octobre, la compagnie organise avec l'UFR STAPS une audition pour la création d'une troupe universitaire de danse contemporaine. Cette audition est ouverte à l'ensemble des étudiants de Paris X, toutes disciplines confondues, ayant une pratique de la danse contemporaine. Une création est prévue en mai 2003 dans le cadre du premier festival inter-universitaire de danse contemporaine de Paris X initié par le DESS Management sportif de l'UFR STAPS. Deux spectacles de la compagnie seront également présentés au Théâtre Bernard-Marie Koltès: In Vivo en novembre 2002 et quatre représentations du spectacle Les Autruches, en mai 2003.



Parcours de Christophe Dumont

Christophe Dumont est né à Paris en 1960 et vit dans la campagne beauceronne, à Pussay depuis 1991.

1983 : S'initie au modelage au Musée des Arts Décoratifs de Paris

1987 : Crée une ligne de bijoux. Initiateur du groupe de créateurs de mode

"Où sont tous mes amants" de 1988 à 1996 : Travaille comme sculpteur décorateur pour la publicité, le cinéma ou l'événementiel. Utilisation de nouveaux matériaux et confrontation avec le monumental

Depuis 1995, Christophe Dumont a exposé au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, au Théâtre équestre Zingaro, au Musée vivant du Cheval de Chantilly et au musée François Pompon de Saulieu.
Il participe à des Salons tels que ceux de Bry-sur-Marne (Salon des Artistes Animaliers), Saumur, Orléans ou Ballancourt en tant qu'invité d'honneur.
Plusieurs expositions personnelles lui sont consacrées à Étampes, Mers-les-Bains, Lille et Saulieu. Deux chevaux grandeur nature sont acquis par l'Hippodrome de Vincennes et le Musée vivant du Cheval de Chantilly, un troisième est installé en Belgique chez un collectionneur.

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